Géographie et territoire : plutôt repère que repaire
Un lieu, c’est d’abord le fruit d’une implantation géographique ; c’est le choix du pionnier qui s’y établit.
Leonard:Paris est situé au cœur de l’Arc de l’innovation dans l’est parisien : Station F, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), l’i-Lab d’Air Liquide, Le Square de Renault… sont tous présents autour de nous, de part et d’autre de la Seine. Nous nous retrouvons ainsi au centre d’un jeu où la plupart des industriels nous ont précédé.
Ainsi, un lieu est d’abord un point sur une carte. C’est ensuite une surface, un territoire où l’on vit et que l’on traverse, et donc autant un point de départ qu’un point d’arrivée.
Leonard:Paris combine dès lors les rapports de flux et de stock qui caractérisent une ville : on peut traverser le lieu en y travaillant simplement pendant 1 heure ou 2 grâce à ses espaces de co-working, y assister à un atelier ou une conférence, et y revenir à son gré.
C’est dans le même temps la résidence de tous ceux qui y ont pris leurs quartiers : La Fabrique de la Cité, Leonard, la Fondation VINCI pour la Cité, la Chaire Eco-Conception, les intrapreneurs et des start-ups appelées à être de plus en plus nombreuses.
Tiers-lieu ou triple lien ?
Quelle donc est la nature du lien entre Leonard:Paris et le Groupe VINCI ? Il me semble qu’il est triple.
Il y a d’abord le lien entre l’auteur et son œuvre : VINCI a entièrement réhabilité et aménagé Leonard:Paris pour y manifester son savoir-faire. Qu’il s’agisse de la luminosité de la verrière, des aménagements audacieux, ou encore des performances audiovisuelles hors normes du plus bel écran de Paris, Leonard manifeste tout le génie de VINCI !
C’est ensuite, pour les collaborateurs de VINCI, une maison commune « hors les murs », qui se démarque des codes et standards du siège, et constitue un espace de liberté et de créativité pour y développer notamment l’intrapreneuriat, mais aussi y conduire des travaux de prospective et ouvrir les chakras de tous ceux qui viennent réfléchir et construire l’avenir.
Leonard:Paris, c’est enfin le visage concret de Leonard, notre laboratoire ouvert du futur des villes et des infrastructures, créé par VINCI pour explorer les transformations de ses marchés et métiers.
Transversalité et ouverture
Pour que les personnes et les esprits se croisent et s’entrechoquent, un lieu ouvert comme Leonard:Paris est indispensable mais cela ne suffit pas : il faut casser les murs !
C’était tout l’objet du festival « Building Beyond ». Cette première édition a permis, au fil de 24 événements ouverts au public et gratuits, de partager des solutions concrètes et faire naître de nouvelles collaborations en combinant les interventions de dessinateurs, de philosophes, de bâtisseurs de l’extrême, de cinéphiles, de startups et j’en oublie…
Plus largement, Leonard:Paris est, me semble-t-il, le seul endroit voulu et installé par une entreprise du CAC40, où convergent toutes les dimensions et les finalités de l’innovation :
- Avec La Fabrique de la Cité : le think tank des transitions urbaines — qui place sa réflexion et ses recherches publiques dans le temps long ;
- Avec Leonard (c’est nous !) : le laboratoire ouvert du futur des villes et des infrastructures — qui prépare toutes les transformations des métiers du Groupe VINCI ;
- Avec la Chaire Eco-conception : en partenariat avec 3 écoles d’ingénieurs (Mines ParisTech, Ponts ParisTech et AgroParisTech) — dont la recherche scientifique encourage la prise en compte des enjeux environnementaux dans les projets d’aménagement ;
- Avec la Fondation VINCI pour la Cité — dont les initiatives englobent les dimensions sociale et sociétale sans lesquelles des habitants ne peuvent pas faire ville.
La création de Leonard:Paris répond, au fond, à une forme de nécessité : si l’essentiel de l’innovation naît aujourd’hui des technologies numériques, les échanges in situ entre personnes n’ont jamais été aussi intenses (en témoignent le succès et les audiences massives de salons mondiaux comme le CES à Las Vegas ou plus récemment Viva Technology à Paris, ou encore la croissance continue du trafic aérien…). Autant les projets numériques peuvent être déployés à distance une fois amorcés, autant leur démarrage exige que se soient d’abord rencontrés les entrepreneurs et entrechoquées les idées.
La collision des intelligences, des volontés et des tempéraments reste donc centrale.
C’est à ce besoin primordial d’échanges localisés que Leonard:Paris entend répondre, avec l’ambition d’être la première pierre de quelque chose de bien plus grand, dont l’esprit transcende à la fois les frontières du territoire national et celles du Groupe VINCI.