La révolution productive introduite par la diffusion des outils numériques au travail ne fait peut-être que commencer. Selon McKinsey, l’automatisation et la robotisation des tâches auront des conséquences sur 60% des emplois dans le monde d’ici 2020. Des millions d’actifs seront dans l’obligation de se reconvertir ou de s’adapter en se formant à de nouvelles compétences. Le management sera lui aussi transformé en profondeur par l’effet des nouvelles technologies, quand l’humain ne sera pas déjà remplacé pour parti par l’algorithme. Dans ce paysage en pleine mutation, les métiers du bâtiment comme des infrastructures sont, comme d’autres secteurs, transformés par l’automatisation des activités manuelles et intellectuelles.
Faut-il se réjouir des transformations à venir, synonyme de fin de la pénibilité au travail et de création de nouveaux métiers, ou faut-il craindre les inévitables transformations sociales à venir ? Qui seront les gagnants (et les perdants) de la révolution de l’intelligence artificielle et de la nouvelle vague de robotisation ? Comment ces transformations transforment-elles le rapport personnel des individus au travail ?
Pour répondre à ces questions, rendez-vous le 5 novembre à Leonard:Paris pour notre troisième rencontre sur les futurs du travail !
Intervenants
Table ronde 1 : Mon patron est une IA : demain, tous dirigés par des algorithmes ?
– Isabelle Berrebi-Hoffmann , sociologue, CNAM
Table ronde 2 : Les robots et les IA = la fin de la pénibilité au travail ou la fin du travail?
– Bruno Teboul – philosophe et spécialiste de l’ubérisation des métiers
– Olivier Rochet, fondateur de Scallog