Les VC et les politiques (locales) font renaître les cleantechs

Après une première émergence au début des années 2000, les technologies vertes et dépolluantes font leur grand retour sous l'impulsion de responsables politiques décidés à se saisir du dérèglement climatique et d'investisseurs sensibles à l'air du temps. 

Les cleantechs, nouvel Eldorado ?

S’il existe un domaine dans lequel les cleantechs sont efficaces, c’est la finance. Startups, PME, et grandes entreprises du secteur attirent de plus en plus d’investissements. Avec 329 millions d’euros investis en France au premier semestre, l’année 2019 est partie pour battre un cru 2018 déjà record… En bourse, les tendance est similaire. Le NEX, index qui regroupe les cotations des énergies propres dans le monde, a grimpé de 33% en 2019.

La difficile concrétisation d’une volonté politique

“Pacte Vert” en Europe, “Green New Deal” aux Etats-Unis : l’importance d’un encadrement politique des technologies fait son chemin dans l’opinion. Dans les faits, la route est encore longue. Les critiques pointent des mesures nébuleuses, un “green washing” généralisé, et une certaine frilosité des acteurs de la tech, GAFA en tête. Face à l’immobilité des géants, le salut vient peut-être d’une échelle plus locale. Villes et régions s’engagent aujourd’hui de manière plus radicale.

Les cleantechs en chiffres

Pour aller plus loin, Ernst & Young propose une étude complète sur le paysage des cleantechs en France. Au programme : politique, financement, technologies, énergies, données…

Partager l'article sur