Le champ de ses (im)possibles fait même l’objet d’une exposition au Queens Museum, à New York. Des utopies urbaines tantôt loufoques, tantôt mégalomaniaques, qui en disent long sur la complexité de concevoir l’espace urbain. Parmi ces projets un peu fous, quelques trouvailles visionnaires se distinguent. Ainsi, en 1960, Buckminster Fuller inventait le dôme géodésique, qui a inspiré de nombreux architectes par ses propriétés techniques. À l’époque, l’ingénieur proposait de recouvrir Manhattan d’un de ces dômes, afin de réguler les écarts de températures et de réduire les dépenses d’énergie. Une autre utopie a fait son retour dans l’actualité : la ville flottante de Paul Maymont. Imaginée initialement pour la baie de Tokyo, sous la forme d’une pyramide de plan cruciforme se dressant au-dessus d’un caisson amarré à des pilotis, la cité flottante est désormais envisagée comme une solution face à la montée des océans. Preuve que l’imaginaire créatif d’hier pourrait bien inspirer la ville de demain.
Pas si folles ces utopies urbaines !
La ville inspire les artistes, et le cinéma n'a par exemple cessé d'inventer des cités de rêve ou de cauchemar, de la « Metropolis » verticale de Fritz Lang à l’alter ego dystopique de Los Angeles dépeint dans « Blade Runner ».
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