La ville de Los Angeles teste un nouveau revêtement de route à base de plastique recyclé
Pour rénover une route dans le centre de Los Angeles, la ville et l’entreprise Technisoil, une entreprise américaine spécialisée dans les produits pour l’aménagement d’espaces, vont utiliser des bouteilles de plastique recyclées. L’asphalte de la couche supérieure de la route, mélangé à du plastique liquide, va permettre de construire et de solidifier la route. Conçue par Technisoil, la machine broie l’asphalte puis le mélange en temps réel afin de l’appliquer sur la route.
Cette technique réduit les coûts grâce à une réduction du pétrole utilisé entraînant une baisse significative du temps de construction. Selon Technisoil, la route serait plus solide et durerait 8 à 13 fois plus longtemps. Surtout, elle devient recyclable et le procédé réduit les émissions de gaz à effet de serre de 90%.
Les fabricants d’ascenseurs font un aller simple vers la subscription economy
À New York, l’ascensoriste suisse Schindler a annoncé avoir équipé tous les ascenseurs d’un nouvel immeuble de 53 étages du 10 Hudson Yards de capteurs en tout genre. Le but : détecter tout ce qui ne s’apparente pas à un trajet « normal » comme une trop grosse variation de température dans la cage, une anomalie de la fermeture des portes… Dès qu’une anomalie est détectée, les données sont envoyées au personnel de maintenance qui prévient ou règle les pannes.
Grâce à leurs capteurs, les ascensoristes vendent maintenant des abonnements de maintenance prédictive, des services bien plus intéressants (25% de marge versus ~5/10% pour les équipements) qui comptent maintenant pour 60% du marché évalué à $104 milliards. De nouvelles startups se greffent même sur la chaîne de valeur : WeMaintain pour gérer la maintenance, Uptime pour prédire les pannes.
Ces nouveaux modèles s’intègrent parfaitement a posteriori de la construction des infrastructures, et ne demandent donc pas d’adaptation infrastructurelle en amont.
GreyParrot lève $1,2 million pour sa technologie de vision par ordinateur aidant au tri des déchets
La startup londonienne Greyparrot, qui vient de lever $1,2 million, développe un robot capable de reconnaître les différents types de déchet. Son modèle de vision par ordinateur qui repose sur le machine learning peut différencier le verre, le papier, le carton, et les différents types de plastique (PET / HDPE). Un bras articulé peut ensuite mettre l’emballage dans la bonne poubelle.
D’une part, cette technologie accélère et améliore le processus de tri des déchets qui est encore largement manuel. Globalement, le recyclage est une industrie de $200 milliards qui semble en panne : seulement 40 % des déchets sont recyclés en France et le secteur du bâtiment génère à lui seul 40 millions de tonnes de déchets par an, plus que les ménages.
D’autre part, cette technologie commence à être intégrée à des smart poubelles (déjà testées à Shanghai) et à des machines de consigne de plastique pour optimiser le tri à la source.
Barcelone veut être plus accessible aux malvoyants grâce à des stickers d’orientation
La société de transport de Barcelone (TMB) vient d’équiper son réseau d’une nouvelle technologie de QR code, développée par la start-up NaviLens, pour aider les malvoyants à s’orienter dans la ville. Grâce à une app gratuite, les malvoyants sont alertés par une notification sonore dès qu’un QR code est détecté autour d’eux. Le code de 10 cm de large peut être scanné dans un rayon de 12 mètres en 1/30 de seconde. Les informations sont communiquées dans la langue de l’utilisateur : localisation, fréquence de passage, éventuel dangers…
Le système va être déployé dans les 159 stations de métro et 2400 arrêts de bus. D’autres apps comme Be My Eyes, BlindSquare ou DigitEyes sont sur le même créneau. Mais elles reposent sur la localisation GPS et des beacons Bluetooth doivent être installés pour fonctionner à l’intérieur alors que Navilens n’a besoin que d’un accès à internet.
Les logiciels de construction utilisant l’IA explosent et reçoivent des millions de dollars de financement
Les startups Alice Technologies (US) et Disperse (UK) viennent de lever respectivement 8 et 15 millions de dollars.
Alice permet d’explorer les plans de construction en temps réel et d’anticiper l’impact des décisions sur le coût et la durée du projet. Ses clients affirment économiser 15 % sur les coûts de main-d’œuvre et réduire de jusqu’à 16% la durée des chantiers.
Disperse recrée elle un plan précis et interactif d’un site de construction, montrant la progression globale et signalant les problèmes potentiels. La technologie aurait été déployée dans plus d’1 300 000 m2 de construction aux États-Unis et aux Royaume-Uni. Le temps passé dans les visites de chantier serait réduit de 25 % et jusqu’à 60 % de temps serait économisé pour les chefs de chantier, d’après la start-up.