Sous nos pieds, mystère et métamorphoses
2/ Hellboy 2
A l’heure où le sous-sol des villes apparaît comme une ressource précieuse et un espace à reconquérir, les « Ailes du désir », dit le philosophe, donnent un aperçu de la mentalité souterraine. « Hellboy 2 », quant à lui, montre que « le sous-terre est un endroit de la métamorphose, où l’on peut devenir un autre ».
La ville comme élément
4/ Blade runner
5/ La vie rêvée de Walter Mitty
6/ The Walk
Ces quatre films-là évoquent la « rêverie élémentaire », chère à Gaston Bachelard. Olivier Pourriol souligne que la ville, si elle est le lieu de l’efficacité, de la frénésie, est aussi toujours propice à la rêverie. Une rêverie qui emprunte aux éléments élémentaires : l’eau, avec des rêves de fluidité ; le feu, avec les rêves de progrès technologique ; l’air, avec les rêves d’élévation (ascenseurs, gratte-ciels) ; la terre enfin, avec les rêves de repos et de volonté (construction, travaux).
Lieux de transit(ion)
7/ Le Terminal
10/ Le Grand Amour
Dans cette dernière sélection cinématographique, les gares, aéroports et autre spatioport tiennent un rôle clé, rappelant ainsi que les lieux de transit ne sont pas que des lieux de passage, mais, souvent, des espaces dévolus à la métamorphose.