À la suite de la mondialisation mais aussi des précédentes révolutions industrielles et du paradigme fordiste de l’aménagement (péri)urbain, la ville a changé d’échelle et de nature, et l’urbain s’est généralisé à l’ensemble des territoires. A présent, la notion de ville interroge celle de ses limites, y compris épistémologiques et philosophiques. Entre étalement, verticalisation, virtualisation, métapolisation, mais également contraction voire abandon, l’urbain a-t-il pour vocation de croître indéfiniment ? Une catégorie universelle et ubiquiste a-t-elle encore du sens pour décrire le monde et ses réalités spatiales ?
Panel provisoire :
- Marc Bourdier, École d’architecture de Paris La Villette
- Renaud Le Goix, Université Paris Diderot
- Jérôme Ansaldi, Directeur délégué, Bateg, VINCI Construction