Arrivé en ville avec son lot de promesses (optimiser la ville, la rendre plus intelligente…), le numérique est en train de transformer les pratiques de mobilités. Grâce à sa capacité à agréger de nombreuses données et de coordonner une offre hétérogène et une demande hétérogène, le numérique promettait d’optimiser la mobilité et de fluidifier le trafic en ville, en aidant les usagers à mieux planifier leurs trajets, à éviter les zones d’embouteillage ou encore à abandonner leur voiture personnelle.
En une décennie d’existence, force est de constater, cependant, que ces outils numériques n’ont pas fait disparaître la congestion. Pire, ils ont même parfois rendu l’usage de la voiture plus compétitif qu’il ne l’était auparavant et fait reculer l’usage des transports en commun. Dans le même temps, les métropoles se sclérosent et certains habitants des zones les plus périphériques, captifs de l’automobile, voient leur mobilité se dégrader, les contraignant parfois à la démobilité.
Partant d’un questionnement sur les effets pervers du numérique, cet événement a pour objectif de discuter des effets bénéfiques de l’économie de plateforme sur l’offre globale de mobilité urbaine et plus généralement sur la vivabilité des villes.
Panel provisoire :
- David Mangin, architecte-urbaniste
- Carles Llop, architecte
- Startup Netlift
- Aurélien Bellanger, écrivain