Prévue du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27) s’inscrit dans un contexte géopolitique chargé : guerre en Ukraine, crises énergétique et alimentaire, inflation galopante et poursuite de la pandémie de Covid-19.
L’agenda officiel qui doit être négocié par les décideurs de toute la planète lors de cette réunion est néanmoins crucial pour la décennie en cours : face à l’aggravation de la crise climatique, c’est d’abord celui de traduction en actes des engagements pris pour réduire les émissions de gaz à effets de serre. C’est aussi, dès à présent, l’augmentation des financements consacrés à l’adaptation au changement climatique pour se préparer à la multiplication prévisible des aléas. Enfin, la question des pertes et dommages, soit le dédommagement par les pays les plus riches des pays les plus pauvres, souvent plus touchés par la crise climatique alors qu’ils en sont moins responsables, sera également être au coeur des débats.
Moins d’une semaine après la clôture du sommet, Leonard vous propose une table ronde autour de plusieurs observateurs privilégiés de la COP 27, pour décrypter les conclusions des négociations et anticiper les prochaines mesures qu’États et entreprises pourraient être amenées à adopter pour relever le défi climatique.
Intervenants :
Cassilde Brenière, Adjointe au directeur executif Solutions Développement Durable, en charge des ODD transversaux, Agence française de développement
Karim Selouane, fondateur de Resallience
Isabelle Spiegel, directrice de l’environnement de VINCI
Lola Vallejo, directrice du programme climat de l’IDDRI