Sur le papier, les smart grids cumulent les promesses : les réseaux électriques intelligents répondraient à la demande d’une meilleure maîtrise de l’énergie en maintenant l’équilibre entre l’offre et la demande. Ils faciliteraient aussi l’intégration des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque) au mix énergétique des réseaux actuels. Surtout, les smart grids aiderait le producteur, le distributeur et le consommateur à optimiser par les données la production, le transport et la consommation d’électricité. Un outil de gestion rapidement considéré par les consommateurs les plus inquiets comme un outil de surveillance en puissance…
Mais sur le terrain, comment se traduira concrètement la mise en place de ces réseaux dits intelligents ? La généralisation de ce système est-elle pertinente, au regard de l’investissement financier nécessaire (soit plusieurs dizaines de milliards d’euros à l’échelle de l’Union Européenne) ? Quel est leur impact sur l’évolution des métiers des professionnels de l’énergie ? Quelle implication sera-t-il demandé aux collectivités pour la mise en oeuvre de ces nouveaux réseaux ? Et le consommateur sera-t-il un participant actif de ce nouveau réseau ?
Pour faire la lumière sur le flou qui entoure les promesses des smart grids, des professionnels et experts de la question apporteront des réponses le 21 novembre prochain à Leonard:Paris.
Intervenants
- Arnaud Banner, Directeur technique d’Omexom
- Cécile Maisonneuve, Présidente de La Fabrique de la Cité
- Didier Laffaille, Chef du Département technique à la Commission de régulation de l’énergie (CRE)