Pour accéder à la synthèse et au replay de cet événement, c’est ici.
En application des dispositions de l’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, le lieu Leonard:Paris est fermé au public jusqu’au 15 avril 2020. Cet événement vous sera proposé en vidéo-conférence : n’hésitez donc pas à vous y inscrire pour recevoir les instructions qui vous permettront de nous rejoindre !
Intervenants
– Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, directeur du Centre Energie et Climat de l’IFRI
– Stéphane BALY, membre de l’association NegaWatt
– Antoine DE BROVES, responsable technique et innovation d’OMEXOM
– Benjamin TINCQ, fondateur de Good Tech Lab
Le concept et les applications de l’efficacité énergétique – qui englobe toutes les solutions et pratiques favorisant la réduction de la consommation d’énergie des systèmes, tout en maintenant un niveau de performance finale équivalent – optimisent considérablement la consommation d’énergie, mais se heurtent à l’ « effet rebond ».
Un pas en avant, deux pas en arrière : à grande échelle, une plus grande efficacité énergétique nourrit le déploiement de systèmes plus sophistiqués qui absorbent une part importante des économies réalisées. De plus, l’accroissement de la population mondiale, qui devrait atteindre les 9 milliards d’habitants d’ici 2050, nourrit également une demande énergétique mondiale exponentielle.
C’est sur la base de ces constats qu’émerge la notion de “sobriété énergétique”, définie par l’association française NégaWatt comme une démarche qui “consiste à interroger nos besoins, puis agir à travers les comportements individuels et l’organisation collective sur nos différents usages de l’énergie, pour privilégier les plus utiles, restreindre les plus extravagants et supprimer les nuisibles”. La sobriété énergétique tend donc à questionner la nécessité de certaines consommations en proposant des changements de modes de vie et de modes d’organisation.
Comment décarbonation, efficacité énergétique et sobriété énergétique peuvent-elles se combiner pour réussir la transition énergétique ? Que peut l’action publique pour organiser l’émergence des comportements sobres en tenant compte des inégalités écologiques et environnementales ? Enfin, pourra-t-on réussir la transition énergétique sans contrainte forte sur la consommation énergétique ?