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Depuis les premières cartes gravées dans la pierre jusqu’aux données en temps réel des satellites géostationnaires, notre façon de représenter le territoire reflète notre perception du monde.
Les dérèglements de la planète sont-ils causés par notre volonté délibérée de détruire le monde ? Sans doute pas.
Le problème pourrait être plus simple et plus profond : nous voyons mal ce qui nous entoure.
Entrepreneur et enseignant en anthropologie, Maxime Blondeau a commencé il y a 18 mois à partager des cartes, des infographies et des photos sur les réseaux sociaux, pour questionner notre représentation des territoires. Il a voulu combiner dans un même regard la géographie, les sciences de la vie et une réflexion sur la technologie en ressuscitant une discipline ancienne qu’on appelait autrefois la cosmographie, la science de la représentation du monde.
60 millions de vues plus tard, il a conçu pour Leonard cette exposition, Géoconscience. 20 pièces d’art et de science qui nous invitent, face à l’intensité de la crise écologique, à développer une nouvelle conscience du monde.
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