Alors que leur adoption remet déjà en cause le modèle économique des acteurs traditionnels, les changements les plus profonds sont encore à venir, avec le déploiement de la voiture autonome. C’est pourquoi les acteurs publics et privés commencent à se saisir du défi de réinventer l’économie de la mobilité.
La mobilité fait la une
Qu’il s’agisse du bras de fer entre Uber et les autorités des transports de Londres, de l’ouverture des Assises de la mobilité, ou encore de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre derniers, la thématique n’a jamais été plus présente sur le devant de la scène. Parmi les six objectifs des Assises de la mobilité lancées par le gouvernement français figure d’ailleurs l’épineuse question du modèle économique : comment mobiliser des financements équilibrés dans la durée et mieux articuler l’ensemble des offres disponibles ? Il faut dire qu’à date, aucun modèle n’a encore formellement établi la preuve de sa capacité d’intégration dans le système polymodal des nouvelles mobilités.
Entre expérimentations et disruptions
Les expérimentations vont pourtant bon train : depuis le 1er septembre, le réseau de bus de la ville de Niort est gratuit. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité, d’autant que le bilan d’expériences similaires s’avère relativement mitigé. Si la gratuité ne s’impose pas, le concept de « Mobility as a Service » (MaaS) promet, lui, une véritable disruption. C’est le créneau de l’entreprise finnoise Whim, dont la plateforme intégrant tous les moyens de transports urbains disponibles pour un abonnement unique fait déjà figure de « Netflix des transports ». Le « tout compris » est-il la voie du futur ?