La mise à jour de la stratégie française, qui fait suite à la stratégie consacrée au véhicule automatisé publiée en mai 2018, animée par Madame Anne-Marie Idrac, vise à faire de la France le lieu privilégié en Europe de déploiement de services de mobilité routière automatisés. Elle est le produit de consultations organisées notamment sous l’égide de la DGTIM, auxquelles Leonard a pris part aux côtés d’entreprises industrielles et de services de la mobilité.
Depuis 2017, Leonard réunit en groupe de travail des représentants de l’ensemble des métiers de VINCI concernés par les transformations des mobilités. Ces travaux anticipent notamment quel rôle les infrastructures joueront dans une approche systémique de la mobilité avec pour objectif le développement de services sûrs et abordables. Ils ont donné lieu à diverses expérimentations auxquelles ont pris part les entreprises de VINCI aux côtés de partenaires publics et privés, comme le premier service de navette autonome à circuler en zone rurale en France.
L’infrastructure, partie prenante d’une vision systémique de la mobilité
La Stratégie nationale pour la mobilité automatisée 2020-2022 consacre la coopération entre les véhicules autonomes et l’infrastructure. Le document rappelle que la France a fait le choix d’une vision systémique de la sécurité (lien entre véhicules, usagers et infrastructures), et souligne que « l’exploitation coordonnée et supervisée de véhicules automatisés mérite un intérêt croissant et pourrait attirer de nouveaux acteurs ».
La Stratégie 2020-2022 fait aussi de « l’intégration de l’ensemble des composantes du système et du service (notamment le lien avec l’infrastructure, la connectivité, la supervision, l’exploitation) » la première des trois conditions à remplir pour un passage à l’échelle des services de mobilité autonome, avec le renforcement des synergies entre acteurs et l’appropriation par les territoires des potentialités des mobilités autonomes.
Elle fait également de « l’amélioration des fonctions de connectivité, notamment liées à l’infrastructure, pour aider le système embarqué dans sa perception de l’environnement, permettre les supervisions et interventions à distance, accompagner le développement de services et l’exploitation de flottes de véhicules coopératifs » l’une des 5 priorités de la séquence proposée par Anne-Marie Idrac au ministre délégué aux transports Jean-Baptiste Djebbari et à la ministre déléguée à l’industrie Agnès Pannier-Runacher.
Enfin, parmi les orientations retenues pour les cas d’usage du véhicule autonome, qui préfigurent les usages de demain, la Stratégie 2020-2022 retient la piste de « covoiturages et transports automatisés coopérant avec l’infrastructure ».
Découvrez les trains de navettes autonomes du New Deal pour les voies rapides du Grand Paris
En coopération avec différents acteurs – industriels, architectes et urbanistes notamment-, Leonard a proposé en 2019 une vision prospective originale de ces transports automatisés à l’horizon 2050. Dans la vision intitulée « New Deal pour les voies rapides du Grand Paris », développée dans le cadre de l’appel à propositions international du Forum métropolitain du Grand Paris, qui réunit l’ensemble des acteurs institutionnels de la région capitale, nous présentions un concept de trains de navettes autonomes sur voies dédiées à haut débit.
>> Découvrez le New Deal pour les voies rapides du Grand Paris