Pour explorer ces promesses, à rebours du prisme principalement technologique adopté historiquement par la filière, les douze entreprises s’interrogent sur les dimensions non techniques de la mobilité autonome (enjeux environnementaux et sociaux, acceptabilité des usagers, modèles d’affaires, enjeux juridiques et assurantiels, politiques publiques, rôles des territoires…). Les applications urbaines traditionnellement abordées sont intentionnellement délaissées pour explorer le potentiel de nouveaux services de mobilité que le véhicule autonome peut révéler dans les territoires ruraux.
« Les applications urbaines traditionnellement abordées sont intentionnellement délaissées pour explorer le potentiel de nouveaux services de mobilité que le véhicule autonome peut révéler dans les territoires ruraux. »
Un nouveau rapport (Macif), paru le 20 mai à l’occasion du salon Autonomy, dresse le bilan des travaux de la première année de cette communauté d’intérêt sur les aspects environnementaux, économiques, sociaux et sociétaux de l’objet « véhicule autonome ».
Au cours des deux prochaines années, cette communauté s’attachera à préparer et à déployer une expérimentation afin de tester un modèle de déploiement de mobilité autonome potentiellement réplicable et répondant aux besoins des territoires ruraux où les systèmes de transport collectif sont souvent insuffisants et l’accès à la mobilité conditionné à l’automobile.
Leonard, qui catalyse les intérêts de l’ensemble des entités opérationnelles du groupe VINCI sur la mobilité connectée et autonome, voit dans cette communauté d’intérêt et ses travaux l’opportunité d’explorer le véhicule autonome dans la pluralité de ses usages (transport collectif, à la demande, individuel) et au service de tous les environnements. La future expérimentation de la communauté d’intérêt s’inscrit dans la lignée de l’expérimentation en cours dans le Val de Drôme qui associe beti, un opérateur local de mobilités, le constructeur de navettes autonomes Navya et Eurovia, la division de VINCI Construction spécialiste des équipements de la route. Depuis l’automne 2020, les trois partenaires y ont déployé un service de navette autonome entre la gare de Crest et l’écosite de Biovallée.