Programme SEED : découvrez les témoignages de la promotion 2022 en vidéo

Quelles solutions développent les start-up du programme SEED de Leonard ? À quelles problématiques répondent-elles ? Certains des fondateurs présentent pour Maddyness leurs projets pour faire avancer le secteur de la construction.

La digitalisation de la construction

Si le secteur de la construction représente plus de 2 000 milliards d’euros en Europe, sa productivité reste stagnante depuis 20 ans.

Ainsi, comme le précise Karim Tamarzist, co-fondateur de Build2B, « la digitalisation est la prochaine étape pour améliorer le milieu ».

Des start-up accompagnées par Leonard se sont donc lancées dans la ConTech et la Proptech pour proposer des solutions innovantes et permettre au secteur de gagner en efficacité, en performance et en compétitivité.

Facilitation du recrutement

« 1h à 1h30, c’est le temps que passe un opérationnel en travaux pour trouver les ressources », annonce Mounir Bourhara. Build2B promet de réduire ce temps en développant une plateforme qui met en relation l’offre et la demande via un moteur de recherche instantané ; une sorte de « Malt de la construction et de l’immobilier, si vous préférez ».

Développement de la formation

Une autre problématique est celle de la formation, car « pour pouvoir digitaliser le monde de la construction », nous apprend Karim Fathi, fondateur d’Arsenio, « il faudrait tout d’abord former plusieurs milliers de personnes par an ».

La start-up propose pour cela des formations avec des professionnels issus du monde du BTP, des personnes demandeuses d’emploi, mais également des personnes en reconversion professionnelle.

Automatisation des tâches administratives

Enfin Christian Doumit, à la tête de Fostr, développe une solution pour automatiser les tâches administratives. En effet, « 35% du temps du chef de projet dans la construction est dédié à des processus administratifs et financiers ». Fostr permet ainsi aux chefs de projet d’apporter plus de valeur à leurs projets de construction en se focalisant sur les tâches essentielles, au coeur de leurs métiers.

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L’optimisation des process

« Le secteur de la construction perd un temps considérable : près de 30% en activités non productives » ! C’est le constat de Yannik Mack, fondateur d’Oculai. « De ce fait, il perd actuellement mille milliards de dollars chaque année ».

Communiquer sur le chantier pour améliorer la productivité

Yannik Mack a lancé sa start-up Oculai afin de réduire cette perte de temps : « grâce à des données précises et en communiquant à tous les acteurs impliqués dans le process de la construction, nous avons pu réduire ce temps de manière significative et ainsi améliorer la productivité dans la construction ».

Passer du papier au numérique sur les chantiers pour gagner en efficacité

« Il est essentiel d’optimiser les process sur les chantiers », renchérit Steffen Schweiger, fondateur de Machine26. Alors que l’usage du papier prédomine encore sur les chantiers, « chez Machine 26, nous leur proposons des solutions digitales autour du cycle de vie de la machine pour faciliter la communication, pour faciliter la collaboration et enfin, pour optimiser la gestion des machines ».

Mettre en relation les différents acteurs de la communication et optimiser la partie logistique

Guillaume Richer a fait le même constat : pour lui, une partie de la solution passe par une meilleure circulation de l’information et une communication facilitée entre les différents acteurs de la communication. Rockease met en relation les entreprises de transport, les entreprises de travaux publics et les producteur pour simplifier l’achat, la vente et le transport de granulats tout en optimisant la partie logistique pour réduire l’empreinte carbone du secteur et ainsi contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable.

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Vers une économie circulaire et une construction durable

« Les activités industrielles génèrent plus de 90% du total des déchets qui sont générés dans le monde, dont 70% qui viennent du secteur de la construction ». La construction étant génératrice d’un grand nombre de déchets, l’objectif de Viviana Contreras, CEO et co-fondatrice d’Akanthas, est de pouvoir minimiser l’empreinte carbone du secteur en valorisant ces déchets à fort potentiel. Akanthas offre une solution digitale qui utilise l’intelligence artificielle pour intervenir tout au long du processus de gestion du déchet : de sa production jusqu’à son traitement.

Proposer des solutions plus pérennes

Les solutions durables passent aussi par l’évitement des déchets. Certains d’entre eux sont générés par des démolitions prématurées des bâtiments, parce qu’ils ne répondent plus aux besoins des utilisateurs et des propriétaires. Aeternum AG, fondé par Alex Muresan, lutte contre ce phénomène en développant un set en kit qui permet de réduire les coûts, d’augmenter la qualité des composants et de fabriquer sans avoir besoin des détails des projets futurs.

Réutiliser pour limiter l’impact sur l’environnement

Chez Inergeen, projet porté par Olivier Kerrec, des constructions sont conçues pour répondre à deux enjeux majeurs :  « le premier, c’est d’avoir des matériaux de construction qui soient éco-responsables. Et la deuxième proposition de valeur, c’est de proposer un concept innovant de construction démontable et surtout remontable qui permet d’avoir des bâtiments qui soient réutilisables ».

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