Radar – Notre sélection de business innovants #75

La solution américaine de location d'engins de chantier Equipment Share lève 290 millions de dollars. GITAI réussit la démonstration de sa technologie de construction lunaire. La start-up Safeguard AI lève 8 millions de dollars pour sécuriser les chantiers

La solution américaine de location d’engins de chantier Equipment Share lève 290 millions de dollars.

La start-up EquipmentShare, qui fournit des solutions de gestion de flotte et de chantiers, tout en assurant la location de matériel pour le secteur de la construction aux Etats-Unis, vient d’annoncer un tour de table de 290 millions de dollars. Au total, l’entreprise a reçu 700 millions de dollars d’investissements depuis sa création en 2014.

Le fonds BDT Capital Partners, aux côtés d’investisseurs historiques de l’entreprise (RedBird Capital Partners, Tru Arrow Partners et Sound Ventures), ainsi que de plusieurs nouveaux investisseurs, dont Brown Advisors participent à cet investissement, qui est destiné à étendre la présence d’EquipmentShare aux États-Unis et à financer le développement de sa plateforme technologique T3.

Cette solution dans le cloud se présente comme un “Operating System” pour la construction, permettant de gérer aussi bien les appareils, les matériaux et les employés sur les chantiers pour gagner en efficacité opérationnelle. En outre, EquipmentShare propose une offre de vente et de location d’équipements de chantier. Elle compte plus de 150 implantations locales à travers les Etats-Unis – dont 32 bureaux ouverts en 2022 – et plus de 4 100 employés. L’entreprise est rentable.

À noter : dans un contexte difficile pour les start-up technologiques, cette levée de fonds en Serie E s’effectue à une valorisation supérieure de 40% par rapport à la précédente, réalisée en 2021.

GITAI réussit la démonstration de sa technologie de construction lunaire

Et si l’avenir de la construction se jouait dans l’espace ? La start-up japonaise de robotique spatiale GITAI vient de réussir la démonstration de la construction d’une base lunaire à l’aide de deux bras robotiques et de deux de ses “Lunar Robotic Rovers”, dans un environnement lunaire simulé aux États-Unis.

Les robots conçus par GITAI ont en effet accompli avec succès toutes les tâches prévues lors des différents tests : excavation, installation de panneaux solaires, installation d’une antenne en hauteur, soudage d’un panneau, traction d’un module gonflable, changement de pneu du rover…

Créée en 2016 au Japon, GITAI concentre ses activités de R&D sur les enjeux de construction dans l’espace, afin d’accompagner les agences spatiales dans leurs expéditions lunaires, sur mars, ou en orbite. Elle a notamment développé des bras robotiques “inchworm » : équipés d’un grappin à leurs deux extrémités, ils peuvent se connecter à divers outils. Ils peuvent également être associés à différents véhicules, tels que des rovers, des atterrisseurs et des satellites.

 

La start-up Safeguard AI lève 8 millions de dollars pour sécuriser les chantiers

SafeGuard AI, une start-up israélienne spécialisée dans la sécurité des chantiers, vient de réaliser un premier tour de table de 8 millions de dollars en Série A auprès de business angels et d’un groupe d’investisseurs immobiliers.

Ce financement a pour but d’accélérer le développement d’une technologie qui utilise l’apprentissage automatique pour prédire et prévenir les accidents sur les chantiers de construction. Cette solution pourrait également être appliquée à d’autres secteurs, comme l’industrie, le secteur maritime et l’agriculture.

Concrêtement, les outils conçus par SafeGuard AI visent à améliorer de manière significative la sécurité des ouvriers en collectant en permanence des données issues de différentes sources, telles que des caméras, des capteurs et des drones. Ses algorithmes permettent ensuite d’identifier les zones à fort risque d’erreur humaine et de prévenir en temps réel les comportements dangereux.

A l’occasion de cette levée de fonds, la société basée à Tel Aviv a annoncé l’ouverture d’une filiale aux Etats-Unis pour y développer ses ventes, sous le nom d’Otoos.

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