Un objet technologique qui nourrit de nombreux fantasmes
Comme tout objet technologique, le métavers nourrit de nombreuses attentes, notamment liées à la manière dont la science-fiction traite les univers virtuels depuis Le Samouraï virtuel (Snowcrash en anglais), roman de Neal Stephenson paru en 1992.
Lors du premier événement du mini-cycle organisé par Leonard sur le sujet, les représentations du métavers offertes par nos imaginaires ont été largement explorées : quelles sont les formes de métavers et d’usages que l’on y trouve ? Nicolas Minvielle, responsable du MS Marketing Design et Création d’Audencia et membre du collectif Making Tomorrow a présenté une cartographie inédite présentant plusieurs dizaines de sources qui abordent de près ou de loin le métavers.
Virginie Tournay, auteure de science-fiction et membre de la Red Team Défense du ministère des armées, a ensuite proposé une ouverture prospective par le biais d’une micronouvelle écrite spécialement pour l’événement.
Cette immersion dans nos imaginaires a finalement été mise en perspective par Daniel Kaplan, co-fondateur de l’université de la pluralité, directeur de 2000 à 2016 de la Fondation internet nouvelle génération (Fing) et ancien membre du Conseil du numérique.
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Quels cas d’usages possibles ?
Le deuxième événement de Leonard dédié au métavers a essayé de délimiter les champs d’application possibles de cette technologie. En introduction, Kristofer Moisan, fondateur de Wytland, a défendu une vision optimiste du métavers, open source et faiblement consommateur en énergie.
Jeanne Marchalot, responsable du Storylab de France TV, a ensuite présenté les nouveaux supports utilisés pour sensibiliser, diffuser, informer les usagers, et la manière dont le métavers représente des opportunités dans ce domaine.
Cyrille Magnetto, VP Innovation chez AXA et Jean-Baptiste Colas de l’Agence de l’innovation de défense ont tous les deux considéré que c’était la responsabilité du monde de l’assurance et de la défense d’anticiper les possibles risques liés à ces nouveaux usages numériques.
Enfin, Benoît Baume, fondateur du magazine de photo Fisheye et du VR Arles festival, a soulevé les enjeux éthiques et de réglementation du métavers, indispensables comme toute plateforme commerciale.
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Que ce soit à travers les imaginaires ou les cas d’usage, ces événements ont confirmé que les métavers constituent avant tout d’excellents objets de pensée pour réfléchir à notre mode d’interactions sociales et de manière d’être au monde.