Le rapport présente les grands défis du secteur de la construction et détaille avec de nombreux exemples comment l’industrialisation de la construction peut contribuer à les relever. Il formule 14 propositions aux pouvoirs publics destinées à accélérer le « rattrapage » de la France et la « réindustrialisation du pays par la construction ».
Ne pas opposer les différents modes constructifs
Robin Rivaton précise dans son intervention l’objectif et la volonté de ce rapport. Il ne s’agit pas d’opposer les différents modes constructifs, bien au contraire. Les deux éléments clés de l’industrialisation de la construction sont, d’une part, la préfabrication qui prendra de plus en plus de place, et d’autre part, le recours aux outils digitaux, notamment la maquette numérique, qui va permettre une meilleure connection entre le chantier et le site de préfabrication.
« Cela ne veut pas dire que demain nous mettrons fin à la construction traditionnelle. Certaines opérations resteront sur le chantier. Il n’y a pas d’opposition entre une méthode moderne et une méthode qui serait obsolète. »
Répondre aux grands défis du secteur de la construction
Dans cet entretien, animé par Matthieu Lerondeau, directeur de la communication et des communautés de Leonard, Robin Rivaton revient sur les grands défis du secteur et enjeux de la construction industrialisée : comment pérenniser les emplois, comment redonner de la compétitivité à l’industrie nationale, comment redynamiser certains bassin d’emplois ? Les questions du traitement des déchets et de l’impact environnemental de ce mode constructif sont également abordées.
« La France a toute sa place pour jouer un rôle important dans la filière de construction industrialisée à l’échelle mondiale. »