Les enjeux émergents des transports collectifs de demain sont en effet nombreux : minimiser l’empreinte écologique, améliorer la flexibilité, s’adapter à la densification de la demande… tout ça en réduisant les coûts !
Améliorer la qualité de service en s’adaptant aux nouveaux usages
L’automatisation des transports collectifs est en cours de généralisation. Dans le secteur ferroviaire, la SNCF vient d’annoncer l’objectif de rendre certains de ses TGV autonomes, d’ici à 2022. Pour le groupe français, il s’agit d’améliorer la fiabilité de son réseau et d’augmenter la fréquence de circulation de ses trains pour répondre à une demande croissante et faire face à l’arrivée de la concurrence. Trois fois plus rapide que le TGV, l’Hyperloop d’Elon Musk promet quant à lui une célérité inégalée, dans ses capsules propulsées à plus de 1000 km/h. Autre enjeu pour les transports de demain : la flexibilité face aux usages. Une expérience menée actuellement en Europe permet d’établir une typologie des utilisateurs de bus pour adapter les véhicules (agencement intérieur, vitesse de circulation, itinéraires) en fonction des comportements réels. Tout cela rendu possible par l’analyse des données et la technologie 3D.
Réduire la facture et l’empreinte écologique
L’enjeu du coût, financier et écologique, est sans conteste le plus pressant d’entre tous. Les initiatives « low carbon » se multiplient donc. La startup française SeaBubbles vient de tester ses « taxis volants » sur la Seine, avec un objectif clair : « zéro bruit, zéro vague et zéro émission » de carbone. Le projet SkyTran, développé en collaboration avec la Nasa, devrait déployer ses premières capsules magnétiques suspendues dans la ville de Tel Aviv, avec un coût de construction annoncé à moins de 60 millions d’euros, soit trois à quatre fois moins qu’un tramway. Le coût du tramway, et de ses infrastructures, est justement au centre des préoccupations en Chine. La société de transport ferroviaire CRRC vient de présenter un tram qui circule sans rails ! Le secret : une peinture au sol qui guide les rames autonomes, et permet de réduire sensiblement la facture économique et écologique, avec un coût de moins de 2 millions d’euros.