Leonard et Hello Tomorrow dévoilent leur nouveau rapport consacré aux matériaux innovants

Rapport Nouveaux matériaux Hello Tomorrow Leonard
Face au défi de la décarbonation de la construction, Leonard et Hello Tomorrow s'allient pour explorer dans un rapport en deux parties les tendances innovantes dans le secteur des matériaux. Le premier volet porte sur les enjeux de l'industrialisation des bétons bas-carbone tandis que la seconde partie s'intéresse aux propriétés remarquables des nouveaux matériaux de construction.

Décarboner la production de ciment : déployer des technologies de pointe pour atteindre les objectifs climatiques de 2050

Le béton est le matériau le plus utilisé dans l’industrie du bâtiment, représentant en moyenne 60 % des matériaux utilisés et éclipsant ainsi tous les autres matériaux de construction. Cependant, ce matériau porte un lourd fardeau environnemental, 90 à 95 % de son empreinte carbone étant attribuée au ciment. En réponse à ce défi environnemental, trois leviers clés sont aujourd’hui explorés : la réduction du ratio clinker/ciment, l’exploration de liants alternatifs et l’application de techniques de séquestration du carbone dans les usines de béton.

Lire le résumé de l’étude (26 pages)

La première partie du rapport Leonard x Hello Tomorrow explore les tendances d’innovation concernant ces différents leviers avec des exemples de start-ups qui proposent des solutions plus ou moins avancées en termes d’industrialisation.

Lire la première partie de l’étude (en anglais)

Ou télécharger le fichier ici

Au-delà du béton : la science des matériaux et le biomimétisme à l’avant-garde

Pour réduire les émissions dans le secteur de la construction, il faut adopter une approche globale qui exploite tous les leviers afin de libérer pleinement le potentiel des technologies de rupture. Deux approches clés sont apparues dans ce domaine : la première consiste à modifier les matériaux existants pour leur conférer de nouvelles propriétés, tandis que la seconde consiste à exploiter de nouvelles sources pour obtenir des matériaux plus écologiques.

La première, qui en est encore à ses balbutiements, s’appuie sur des matériaux à la structure adaptable ou bien fondés sur l’échange d’énergie. Ces technologies de rupture peuvent réduire l’impact sur l’environnement en permettant l’autosuffisance des bâtiments, en réduisant les coûts d’entretien et en optimisant les performances. Toutefois, ces technologies sont encore balbutiantes et se heurtent à des problèmes d’évolutivité et de réglementation.

En attendant, la seconde approche peut être réalisée en explorant les matériaux d’origine naturelle tels que le mycélium, le bambou et le bois, ou en tirant parti du biomimétisme, ce qui permet d’obtenir des matériaux dotés de nouvelles propriétés, comme le béton auto-cicatrisant et les surfaces autonettoyantes. Les matériaux d’origine naturelle ont un potentiel d’adoption à court terme en raison de leur utilisation historique et de leur évolutivité, bien que la substitution complète des matériaux actuels soit incertaine. Le biomimétisme, quant à lui, promet de réduire les coûts de maintenance et d’offrir des avantages environnementaux.

Lire la seconde partie de l’étude

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Bonne lecture !

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