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Crise écologique : le temps presse
Les tribunes d’experts et rapports alarmants se multiplient sur l’état précaire de nos écosystèmes naturels face au dérèglement climatique. Dans la dernière livraison du rapport spécial du GIEC, le groupe d’experts sonne l’alerte sur l’état du réchauffement climatique avec un message clair : le seuil de 1,5°C visé par la COP21 sera franchi entre 2030 et 2052. Une estimation qui pourrait être aggravée si aucune action n’est entreprise pour inverser la tendance, avec une augmentation de 2°C qui s’avèrerait désastreuse pour notre environnement.
Les manifestations de ce dérèglement se multiplient : montée des eaux, appauvrissement de la biodiversité et désertification des sols, ou de manière plus spectaculaire et dramatique à travers les catastrophes naturelles (inondations, incendies, cyclones)… Une montée en intensité et en fréquence aux lourdes conséquences humaines, mais aussi financières : d’ici 2050, le nombre de sinistres climatiques, dont la facture s’établissait déjà en 2017 à 330 milliards de dollars, pourraient doubler.
En parallèle, le phénomène de métropolisation se poursuit à rythme soutenue à travers le globe : la Chine a ainsi consommé plus de béton en 3 ans que les États-Unis en un siècle. Cette urbanisation galopante, synonyme d’artificialisation massive des sols, n’est pas sans conséquence sur l’état de nos écosystèmes. Elle va aussi de pair avec une accélération de la mobilité sur tous nos territoires, se traduisant à la fois par un allongement des temps de déplacements comme des distances parcourues.
La ville et les infrastructures, leviers de la transition environnementale
Les experts incitent à passer à l’action pour réduire l’empreinte de l’activité humaine, en commençant par les secteurs les plus émissifs, qu’il s’agisse du secteur des transports (26% des émissions nationales de gaz à effet de serre), de la construction et de l’exploitation des bâtiments (19%), de l’industrie (20%) ou encore de la production d’électricité (13%).
Il est donc crucial d’être lucide sur l’impact de nos activités sur l’environnement, et d’agir à tous les niveaux pour le réduire. Il est impératif d’envisager dès à présent des solutions concrètes et ambitieuses si nous voulons atteindre les objectifs engagés en matière de transition écologique, et parvenir ainsi à une société durable pour les générations à venir.
Pour relever ces défis, Leonard s’est donné pour mission d’explorer et comprendre ces mutations par l’accompagnement d’un groupe de travail dédié aux conséquences du réchauffement climatique sur la résilience des infrastructures, dont les conclusions ont permis l’adoption d’un plan d’actions pour les métiers de VINCI. Un cycle de rencontres consacré à l’objectif bas carbone dans la construction et l’exploitation a également mis au jour les subtilités de calcul pour parvenir à cet objectif, et la multitude de challenges qu’il implique, du choix des matériaux à la question de la rénovation.
Une année de rencontres pour concevoir les outils de territoires plus respectueux de l’environnement
Nous prolongeons notre réflexion avec une série de rencontres consacrés aux stratégies à adopter pour limiter les dérèglements environnementaux qui caractérisent l’anthropocène. Élus, scientifiques et experts internationaux viendront partager leur vision et leurs solutions pour relever les défis de la transition écologique, et affirmer cette transition comme un challenge majeur pour les entreprises et les territoires.
Dès le mois de septembre, et jusqu’en mai, rendez-vous à Leonard:Paris pour découvrir des initiatives et des personnalités engagées pour un avenir plus durable !
Inscrivez-vous dès maintenant :
17 septembre – “L’environnement : le grand défi des villes et des infrastructures” (réservé aux collaborateurs de VINCI)
14 octobre – “Transition écologique et enjeux planétaires : une obligation collective”
28 novembre – “Les métropoles, au cœur de la transition environnementale”
15 janvier – “Nouvelles technologies et croissance durable : un modèle dépassé ?”
4 février – “Demain, réinventer les mobilités ?”
3 mars – “ La construction durable est-elle un mirage ?”
1er avril – “Vers la sobriété énergétique : de gré ou de force ?”
22 avril – “Financer la transition des villes et des territoires : Vers un plan Marshall ?”
12 mai – “Environnement et grandes entreprises : la transition climatique comme stratégie”